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et oui il fallait s’en douter que l’Etat les utilise…
Dans la pléthore des « radars routiers », je demande le petit dernier : « Le drone »
Connaissez-vous la dernière technologie en date : les radars drones ? Vous vous en doutez ils sont discrets et peu coûteux, ils vont renforcer l’imprévisibilité des contrôles et repérer les non-respects au Code de la route.
Radar drone : Nous allons faire le point ensemble sur les infractions détectées et leur verbalisation.
Allez c’est parti !
Tel un petit bébé, il a été annoncé en 2015, (eh oui déjà ! ils ne se font pas attendre) lors du Comité interministériel de sécurité par les pouvoirs publics, le recours aux radars drones présente plusieurs avantages en matière de sécurité routière.
Les premiers drones ont été déployés sur les routes d’Aquitaine au cours de l’été 2017.
Petite note : (sans jeu de mot) L’État français a prévu d’investir plus de 100 millions d’euros dans cette technologie qui ne manque pas d’intérêt pour l’Etat.
Un radar drone kézako ? et comment fonctionne-t-il ?
L’appareil peut voler jusqu’à 40 mètres au-dessus du sol. Et il vous regarde discrètement sans être repéré ou presque par les usagers de la route. Ce qui le rend assez efficace pour observer ce qui se passe sur une grande distance, l’utilisation du radar drone est aussi cinquante fois moins coûteuse qu’une surveillance par hélicoptère. Semblable aux quadricoptères utilisés par le grand public, sauf que là, ce n’est pas pour jouer et qu’en plus le radar drone est équipé d’une caméra de surveillance. C’est quand même le but de la manœuvre.
Il transmet des images en continu vers la tablette d’un opérateur au sol, qui peut prévenir les forces de l’ordre en cas d’infraction. Bien sûr, comme pour tout il y a des limites de batterie et de distances de liaisons, de qualité d’image mais il reste redoutable.
UN RADAR EN PLUS DANS LA FAMILLE DES MOYENS DE CONTRÔLES ROUTIERS
Ce petit dernier radar « drone » complète les autres moyens de contrôle déjà à disposition des forces de police : radars fixes, radars mobiles embarqués, vidéo-verbalisation, jumelles, radars tourelles … 455 radars tourelles seront installés d’ici la fin 2019.
Maintenant, on arrive au vif du sujet qui vous intéresse surtout.
Quelles sont les infractions détectées par le radar drone ? et ses limites ?
Jusqu’ici, les infractions détectées au moyen de ce drone et ayant déjà donné lieu à des verbalisations portaient sur :
- Le franchissement de lignes continues.
- Le non-respect des distances de sécurité.
- Les dépassements dangereux, par exemple sur la droite.
- Le passage au feu rouge.
- La circulation sur bande d’arrêt d’urgence.
- Le non-respect de la signalisation routière.
Ces infractions sont passibles d’amendes allant jusqu’à 135 euros et d’un retrait de trois points sur votre permis de conduire.
Je vous invite à aller sur le lien suivant pour plus d’explications sur les différentes infractions avec leurs sanctions.
Et la phase suivante qui vous intéresse certainement tout autant c’est comment se déroule une verbalisation par radar drone ?
L’ infraction verbalisée par un radar drone est quasi immédiate, et oui pas de bol, il ne faut que quelques minutes à peine entre le constat de l’infraction et la verbalisation : On récapitule la scène pour être plus clair en trois points. (3 petits tours et puis s’en vont)
1) Le radar drone survole l’axe routier soumis à un contrôle routier. Un télépilote dûment habilité à faire voler ce type d’appareil tient vos points entre ses mains.
2) Les images filmées par le radar drone sont visionnées en temps réel par un agent des forces de l’ordre. Lorsque celui-ci repère une infraction, il alerte les agents mobiles postés sur l’axe routier pour venir vous saluer et vous demander un autographe. Sympas non ?
3) Les agents, généralement à moto, interceptent le véhicule en faute et établissent le procès-verbal. Et vous repartez avec une belle image. Je ne suis pas sûr que si on fait une photo vous souriez mais c’est ainsi.
Ce n’est pas le tout mais QUELLES sont les LIMITES du RADAR DRONE ?
Les premiers tests des radars drones ont eu lieu en Gironde au cours de l’été 2017 et ont révélé que leurs capacités devront encore être perfectionnées pour atteindre un degré de précision plus satisfaisant : Comme à l’école quand vous recevez votre cahier de notes : peut faire mieux !
Il fallait s’en douter, certaines mesures du drone, notamment de la vitesse, restent encore trop approximatives pour faire foi. Cependant le perfectionnement des modèles est en général très rapide. On peut compter là-dessus.
Un facteur à ne pas négliger est que l’utilisation du radar drone pose aussi le risque d’accident en cas de panne en vol ou d’erreur de pilotage. Les chutes et/ou collisions pouvant alors entraîner de graves dommages corporels et matériels. Les lignes électriques haute tension par exemple risque de les chatouiller fortement.
Pour l’instant la réglementation n’est pas (encore) adaptée à l’usage du radar drone. L’article 429 du Code de procédure pénal stipule en effet que les infractions doivent être relevées directement par l’agent qui émet le procès-verbal. Or avec le radar drone, l’agent qui constate l’infraction n’est pas celui qui verbalise l’automobiliste. Comme souvent ou presque toujours avec les jumelles.
Autre soucis à « surmonter « , sans jeu de mot, le survol des propriétés privées par le radar drone est soumis à autorisation.
Comme disait un imminent humoriste : » Je n’irais pas par 4 chemins, j’irais droit au but, … » il faut faire attention à la circulation, sur les bords, sur les ponts, aux autres véhicules qui roulent ou garés sur le côté, les tourelles et maintenant en l’air.
Vous voilà prévenu ! Allez bonne route et conduisez prudemment.